Terminologie et définitions
Répertoire des zones communautaires
Type de groupe :
D'initiative majoritairement citoyenne
- Groupes d'initiative majoritairement citoyenne (groupes communautaires dont les membres sont en majorité des habitants de la communauté, p. ex. associations de locataires, groupes de quartiers, groupes d'intérêt spécial, conseils de parents, etc.)
D'initiative majoritairement interorganismes
- Groupes d'initiative majoritairement interorganismes (groupes communautaires dont les membres proviennent en majorité d'organismes de services à la personne, d'entreprises, etc., situés dans la communauté, p. ex. groupes interorganismes, etc.)
Répertoire des populations intéressées et équipes de programmes
Type de groupe :
- Groupe de citoyens ou de clients établi par l'ORSW
- Tout groupe ou comité consultatif communautaire établi par votre équipe de programme pour formaliser et mener le processus de consultation publique
- Groupe de citoyens ou de clients établi par la communauté
- Organisations communautaires (plus officielles, telles que la Société de la sclérose en plaques, la Fondation des maladies du cœur, etc.) avec qui les équipes de programmes ont des relations de travail ou de consultation
Définitions
Actifs de la participation communautaire : ressources ciblées, plus grande réceptivité, compétences et capacités accrues, meilleure prise de décision, extension du processus démocratique, créativité et innovation.
Communautaire : décrit habituellement un programme ou un service défini et conçu par une organisation mais situé dans un milieu communautaire (mémoire de l'ORSW sur le développement communautaire et la participation publique, 2003).
Citoyen : personne qui n'est pas directement concernée par la question en cause. Les citoyens comprennent le grand public et les médias (CRHA, 1999).
Renforcement des capacités communautaires : travail de développement, y compris formation et apport de ressources, qui renforce la capacité des organisations et des groupes communautaires de se doter des structures, des systèmes et des compétences qui leur permettent de participer et d'entreprendre des actions communautaires (Skinner, 1997).
Développement communautaire : manière de travailler fondée sur la poursuite de l'équité, de la justice sociale, de la participation et de l'autonomisation, qui permet aux gens de cerner les sujets de préoccupation communs et qui les soutient dans l'action entreprise à cet égard (OMS, 1999).
Assises du développement communautaire : processus essentiel à la création de la santé dans une communauté, la participation est une partie intégrante critique du cadre de développement communautaire. Elle fait partie des éléments de la structure et du système et peut permettre aux décideurs et aux dirigeants d'énoncer clairement le rôle de la communauté, des citoyens et des intéressés dans la prise de décision.
Participation communautaire : processus par lequel on permet aux gens de s'impliquer activement et véritablement dans la détermination des questions qui les préoccupent, dans la prise de décision sur les facteurs qui touchent leur vie, dans la formulation et la mise en œuvre de politiques de planification, d'élaboration et de prestation des services et dans les actions entreprises pour faire changer les choses (OMS, 1999).
Consultation : fait souvent partie intégrante des processus d'urbanisme prévus par la loi et consiste à faire appel à des gens pour avoir de l'information et demander leur opinion. Bien qu'il en découle que le point de vue de la communauté puisse être pris en considération, en règle générale les gens ne participent pas activement au processus de prise de décision pour autant (OMS, 1999).
Autonomisation : processus par lequel une personne ou une communauté acquiert la confiance, l'estime de soi et le pouvoir d'exprimer ses inquiétudes et de faire en sorte qu'on agisse pour y répondre. Sa pratique s'inspire souvent de la philosophie de conscientisation de Freire (Freire, 1996; Abbott, 1996).
Intégration horizontale : se produit quand deux ou plusieurs organisations distinctes offrant le même service ou produit (une communauté plus saine) s'unissent pour devenir soit une seule organisation, soit une alliance interorganismes plus puissante (Conrad & Shortell, 1996).
Action intersectorielle pour la santé : existe quand les organisations institutionnelles officielles qui constituent un secteur forment une relation reconnue entre une ou plusieurs parties du secteur de la santé et une ou plusieurs parties d'un autre secteur, en vue d'entreprendre une action sur une question ou d'obtenir des résultats pour la santé d'une manière qui est plus efficace ou plus durable que ce que le secteur de la santé pourrait faire seul (OMS, 1992, cité dans le mémoire de l'ORSW sur le développement communautaire et la participation publique, 2003).
Intrasectoriel : travail au sein du secteur de la santé qui appuie une vision partagée et la coordination des services, entraînant une intégration accrue (mémoire de l'ORSW sur le développement communautaire et la participation publique, 2003).
Engagement : un terme qui est souvent synonyme à « participation ». Il veut dire prendre part, être inclus comme élément nécessaire de quelque chose (OMS, 1999).
Renforcement des capacités organisationnelles : travail qui renforce une organisation et lui permet de se doter des structures, des systèmes, des gens et des compétences nécessaires pour mieux définir et atteindre des objectifs tout en consultant la communauté, en planifiant avec elle et en formant des partenariats. Comprend des aspects de formation, de développement organisationnel et de constitution de ressources (mémoire de l'ORSW sur le développement communautaire et la participation publique, 2003).
Participation publique : processus par lequel les préoccupations, les besoins et les valeurs du public sont incorporés à la prise de décision du gouvernement. La participation publique est une communication à deux sens dont le but global est la prise de meilleures décisions, avec l'appui du public. Le processus de participation peut être une activité unique ou être intégré dans des activités systémiques ou des processus de partenariats à long terme. Bien renseigner le public est toujours un élément central de tout programme de participation publique (CRHA, 1999).
Capital social : signifie souvent les réseaux ou associations communautaires. L'organisation de la communauté peut créer un capital social en combinant les énergies, en améliorant les réseaux et en mettant en valeur les communautés au moyen de réseaux et de la confiance qu'ils engendrent; elle s'appuie sur la participation des citoyens pour créer des familles et des collectivités saines (Coleman, 1988, cité dans le mémoire de l'ORSW sur le développement communautaire et la participation publique, 2003).
Intéressés : personnes qui ont un intérêt personnel dans la question au moment donné. Les intéressés comprennent entre autres les fournisseurs, les clients, les organisations, les experts-conseils et les politiciens (mémoire de l'ORSW sur le développement communautaire et la participation publique, 2003).
Meilleures pratiques d'intégration des systèmes : comprennent définir une vision commune, acquérir une pensée système, apprendre la dynamique des systèmes, gérer le changement et développer les compétences en gestion, former des équipes multidisciplinaires à haut rendement et intégrer les médecins de soins primaires (Ball, 1996).
Intégration verticale (intrasectorielle) : la coordination des soins prodigués à une personne au fil du temps est le sine qua non de l'intégration verticale (Conrad, 1993). L'intégration parallèle de la gestion et du soutien organisationnel à l'échelle du système (pour les services cliniques et non cliniques) de même que l'élaboration de stratégies et l'exercice d'une gouvernance sont requises pour parvenir à une intégration verticale efficace. L'intégration verticale exige un système qui a la capacité de planifier, de fournir, de surveiller et d'adapter les soins prodigués à une personne ou une communauté dans le temps (Conrad, 1993).