Adjoints au médecin et assistants cliniques : un apport précieux aux soins de santé du Manitoba
Soins communs
Publié le vendredi 27 novembre 2020
« J'adore travailler dans une collectivité rurale, et chaque matin, il me tarde de rentrer travailler », témoigne Alexandra Abt, adjointe au médecin. « C'est tout un honneur de pouvoir faire partie d'une équipe de soins de santé. Chaque jour, je me rappelle ma chance de traiter des personnes, et pas des patients. »
Le 27 novembre, Soins communs célébrera la Journée nationale des adjoints au médecin pour souligner la contribution exceptionnelle des adjoints au médecin et des assistants cliniques aux soins de santé du Manitoba.
Les adjoints au médecin et les assistants cliniques ne sont pas des praticiens indépendants, mais plutôt des membres de l'équipe médicale; ils jouent par conséquent un rôle excessivement diversifié, leur champ de pratique étant déterminé par celui du médecin qu'ils secondent et représentent. Ils aident à réaliser des gains d'efficacité et à accroître l'accès des patients aux soins de qualité dispensés dans les cliniques de médecine familiale, les blocs opératoires et les centres de lutte contre le cancer en régions urbaines, rurales et éloignées.
Les adjoints au médecin et les assistants cliniques du Manitoba sont des professionnels de la santé accrédités par le Collège des médecins et chirurgiens du Manitoba. À l'heure actuelle, 171 d'entre eux offrent leurs services à travers la province.
Alexandra Abt, adjointe au médecin, service de soins actifs de médecine familiale, Centre de santé régional Dauphin
Alexandra Abt est adjointe au médecin pour le service de soins actifs de médecine familiale du Centre de santé régional Dauphin depuis maintenant deux ans. Elle travaille dans une unité de 40 lits aux côtés de 24 médecins de famille.
Pendant une journée de travail typique, elle est appelée à réaliser une multitude de tâches, comme des visites de patients, des examens cliniques ou des demandes de prise de sang ou d'imagerie. Elle collabore également avec divers professionnels (médecins, résidents, infirmières) et services (ergothérapie, physiothérapie, soins à domicile, etc.) aux plans de soins ou de congé des patients.
Mme Abt se souvient d'un moment où son intervention a permis à un patient présentant plusieurs affections des organes de recevoir des traitements vitaux d'un spécialiste de Winnipeg. Il a ensuite pu revenir en région, à Dauphin, pour y recevoir des soins de suivi.
« La diversité de mes tâches me plaît énormément », témoigne-t-elle. « On travaille vraiment selon une approche multidisciplinaire des soins prodigués aux patients en milieu hospitalier, en plus d'assurer un suivi des soins lorsqu'ils retournent à la maison. »
William Owens-Krahn, assistant clinique, Winnipeg
Après dix ans comme infirmier autorisé, William Owens-Krahn a eu besoin d'un nouveau défi. « Je cherchais une pratique indépendante qui représenterait un défi sur le plan professionnel et personnel, quelque chose qui me permettrait de toucher à différents aspects des soins de santé. J'ai alors eu un mentor qui a éveillé mon intérêt envers les fonctions d'assistant clinique. »
Depuis qu'il est devenu assistant clinique, il y a six ans, il a travaillé pour le service d'anesthésiologie, de médecine périopératoire et de traitement de la douleur du Centre des sciences de la santé de Winnipeg, le service d'anesthésiologie de l'hôpital Grace, le service d'anesthésiologie de l'Hôpital général de Saint-Boniface et la clinique Pan Am.
Chaque jour, il se présente tôt au travail pour préparer les salles d'opération, effectuer des vérifications de sécurité et préparer les médicaments et le matériel nécessaire pour les opérations. Il aide également à installer des lignes intraveineuses et des cathéters veineux centraux ou à prévenir la douleur grâce à une anesthésie rachidienne.
Lorsque la pandémie de COVID-19 est survenue, M. Owens-Krahn s'est vivement intéressé à la sécurité et s'est assuré que les protocoles relatifs au port de l'équipement de protection individuel étaient respectés.
« La COVID-19 a évidemment des répercussions sur les services d'anesthésie », souligne-t-il. « Il est absolument crucial d'atténuer les risques et de garantir la sécurité de l'équipe médicale et du patient. On doit donc adapter nos protocoles en fonction de chaque patient. La vigilance a toujours été la pierre angulaire de la pratique de l'anesthésie, et, avec la pandémie, nous ne pouvons que souscrire davantage à cette prémisse. »
Ran An, adjointe au médecin, Winnipeg
Ran An a obtenu son diplôme en juillet 2020 et assume depuis les fonctions d'adjointe au médecin au centre de sciences cardiaques de l'Hôpital général Saint-Boniface.
« J'ai été infirmière autorisée dans des unités de soins intensifs et de chirurgie vasculaire pendant sept ans. J'ai côtoyé plusieurs adjoints au médecin, et j'ai réalisé que c'était un débouché intéressant. », affirme-t-elle d'entrée de jeu.
Comme les sciences cardiaques regroupent la chirurgie cardiaque et la cardiologie, la majorité de ses patients ont souffert de problèmes cardiaques ou présenté des fonctions cardiaques altérées. Pour Mme An, une journée de travail typique commence par l'évaluation du nombre de patients à voir au cours de la journée, des problèmes survenus au cours de la nuit, des problèmes de santé des patients à traiter et des obstacles qui pourraient entraver le congé d'un patient. Cette évaluation lui fournit les renseignements nécessaires pour esquisser un plan de la journée pour chaque patient, que cela implique de demander des soins particuliers, de prescrire des médicaments ou de collaborer avec les diverses équipes de soins de santé. Elle aide également à l'admission des patients en établissant leurs antécédents médicaux et en procédant à leur examen physique.
« Commencer ma carrière d'adjointe au médecin pendant la COVID-19 m'a certainement permis de prendre conscience de l'importance de porter correctement l'équipement de protection individuel et de se tenir informés des mesures de prévention et de contrôle pour éviter la propagation du virus. C'est ce qui nous permet d'assurer la sécurité de nos patients et de leur famille, mais également notre propre sécurité et celle de notre famille », témoigne-t-elle.
Elle considère comme un privilège de travailler auprès de patients atteints de troubles cardiaques. « J'ai vraiment fait le bon choix de carrière. Chaque accident cardiaque marque un tournant dans la vie d'un patient, et c'est vraiment une source de fierté pour moi de les guider dans leurs soins et dans leurs choix pour améliorer leur bien-être après leur congé. »
Les adjoints au médecin et les assistants cliniques aident Soins communs à remplir sa mission de créer des modèles de soins équitables, sûrs, accessibles, fiables et durables. Ils adaptent constamment leur pratique pour s'adapter à l'évolution de notre système de soins de santé.
Pour plus de renseignements ou pour découvrir des possibilités de carrière stimulantes, visitez le capa-acam.ca et le umanitoba.ca/faculties/health_sciences/medicine/education/paep/about_us/about.html (en anglais seulement).